Frédéric de Beauvoir



Né à Paris en 1963
Tout en poursuivant des études d’histoire à l’université Paris 8 puis Paris I (DEA d’histoire ancienne), et des études d’art dramatique, il crée en 1982 une galerie d’art puis exporte vers les Etats-Unis des œuvres d’arts françaises en association avec le marchand d’art américain James Allen.
En 1991 suite à sa rencontre avec le metteur en scène canadien Matthew Jocelyn dont il administre la compagnie jusqu’en 1993, il revient à l’art dramatique. Il crée et dirige le bureau de production Matière Première qui gère et administre les spectacles de Benoit Lambert, Jean Boileau, Claudia Stavisky, ainsi que la troupe équestre Ô cirque, et le cirque volant Tout fou to fly.
En 1998 il rejoint Matthew Jocelyn directeur la Manufacture Centre Dramatique Régional en Alsace, en tant qu’administrateur et responsable de la programmation Jeune Public. Il administre aussi les Jeunes voix du Rhin, école de chant lyrique de l’Opéra national du Rhin.
Parallèlement à son travail de production et d’administration de projets culturels, il mène une réflexion sur les politiques et l’économie de la culture qui l’entraine à être élu municipal en charge de la culture puis à être engagé comme attaché parlementaire au Sénat où il travaille sur les dossiers culture et multimédia, notamment les lois « Droits d’auteurs et droits voisins dans la société de l’information », « Télévision du futur » ainsi que la proposition parlementaire de loi sur l’intermittence du spectacle.
En 2004, à l’occasion de l’écriture d’un article pour la revue Cosmopolitique, il s’intéresse au fonctionnement des squats artistiques. Il rencontre l’artiste plasticien Pierre Manguin qui milite pour l’ouverture d’ateliers publics et travaille à l’écriture du manifeste de l’Atelier en commun. Ils rédigent ensemble le projet d’ouverture d’un lieu expérimental que la Ville de Paris se propose de soutenir et d’installer dans un ancien centre de coupure EDF au 100, rue de Charenton.
En 2007, face à la problématique économique posée par les futurs utilisateurs de l’Atelier en commun il rédige le projet d’une structure d’accompagnement à destination des porteurs de projets culturels et en particulier de ceux qui sont en difficulté socioéconomique. Le SO.C.L.E (Solidarité, Culture, Lien social, Emploi) est conventionné par la Ville de Paris en 2008 et est retenu comme prestataire pour la « Plateforme d’appui artiste » mise en place par le département de Paris en 2009.
En 2009 il crée et dirige le festival « Effet de C.E.R. » festival de cinéma et de documentaire à l’Ile-Saint-Denis (93) et est à l’initiative de la création du groupement d’employeurs Le 100, établissement culturel solidaire structure économique innovante qui mutualise des emplois culturels afin de favoriser la continuité salariale pour les artistes qui sont hors du champ de l’intermittence. Il en assure la direction générale.

 

 

Bibliographie



• Les compagnies professionnelles de spectacle vivant et l’action culturelle locale, un rôle dans le maillage territorial de l’art et de la culture dans Arts vivant, trop de compagnies ?, éd. Espace d’un instant, Paris, 2007
• Genèse d’un nouveau type d’espace culturel dans Paroles d’élus, édition Sujet-Objet / délégation ministérielle à la Ville, Paris 2006.
• Affirmer le droit à l’expression artistique comme un des éléments fondamentaux du bien commun dans Culture l’affaire de tous, les Verts, 2005.
• Conseil artistique et culturel, organisons les conditions du débat dans Culture l’affaire de tous, les Verts, 2005.
• Squats ou espaces solidaires d’expression dans Culture l’affaire de tous, les Verts, 2005.
• Les ateliers partagés, de nouveaux espaces publics dans la ville, Cosmopolitique n°7 mai 2004.